« Les quatre jeudis. Suivi de Barbara » – Bernard Montorgueil (Éditions Pardès)
Livre fabuleux racontant le dressage d’un jeune homme à la supériorité féminine par ses deux tantes. La première dominante le mettra plus bas que terre avant de la livrer à sa sœur pour le dépuceler, sa vie va en être bouleversée à jamais. « Barbara » nous conte le dressage d’un jeune homme ainsi que les tortures qu’il subira avec joie, appliquée par une jeune princesse inconnue et somptueuse.
Ce livre n’est pas une œuvre anodine : c’est une initiation. Une plongée sans filet dans les profondeurs de la domination, de la soumission, et de l’érotisme le plus pur, celui qui n’a pas besoin d’excuses pour exister.
Dans « Les quatre jeudis », Bernard Montorgueil impose son style implacable : narratif, graphique, intransigeant.
Chaque scène, chaque mot, chaque image vous arrache à vos illusions pour vous exposer, nu et sans défense, à la mécanique inexorable du pouvoir.
« Barbara » prolonge l’épreuve. Plus qu’un simple complément, elle vous laisse sans échappatoire, vous forçant à contempler l’essence brute de la servitude volontaire.
Lire « Les quatre jeudis. Suivi de Barbara », c’est accepter que la littérature n’a pas pour rôle de rassurer, mais de contraindre, de marquer, d’imposer.
Refuser de l’acquérir, c’est renoncer à l’expérience littéraire ultime. L’accepter, c’est consentir à être possédé par une œuvre qui n’a que faire de votre confort.
Vous savez ce que vous devez faire.