Le masochisme au cinéma de Jean Streff, aux éditions Henry Verrier.
Le livre qui fait encore date sur le sujet, nombreuses illustrations en noir et blanc une mine de document, je l’ouvre encore souvent. Notons sa réédition aux Éditons rouge profond Notons sa réédition aux Éditions Rouge Profond. La librairie est à Aix, elle se nomme Le lagon noir, tiré d’un film célèbre.
Dans Le Masochisme au cinéma, Jean Streff explore comment le 7e art met en scène le plaisir de la souffrance, du pouvoir inversé et du désir de soumission. À travers des films cultes, il montre que le masochisme ne se limite pas au cuir et aux chaînes, mais révèle des fantasmes profonds et parfois dérangeants.
De Buñuel à Cronenberg, en passant par Fassbinder ou Pasolini, le cinéma devient un terrain de jeu pour les pulsions, les tabous… et les mises en scène du corps souffrant. Streff ne juge pas, il décrypte avec finesse et humour noir les codes visuels du masochisme et leur portée symbolique.
Il y voit un miroir de nos contradictions, entre besoin de contrôle et envie d’y renoncer.
Ce livre est à la fois une analyse cinéphile, une réflexion sur le désir et une plongée dans les zones obscures de la psyché humaine.
Un essai brillant, troublant, parfois provocant — mais toujours passionnant.